Ces ombres qui creusent le dessous de l’oeil vieillissent le regard en accentuant la fatigue du visage. Il existe différentes méthodes pour les atténuer.
Il en existe trois sortes de cernes : les cernes en creux, les cernes bleus ou violets et les cernes bistres. Ils relèvent chacun d’une problématique spécifique et de son traitement adapté.
Les cernes en creux
Ce sont les plus fréquents chez les hommes avec les cernes bistres. Ils apparaissent chez les personnes qui, lorsqu’elles vieillissent, sont sujettes à une fonte musculaire et graisseuse de la paupière inférieure. Leur orbite se creuse et par effet d’optique, le dessous de l’oeil s’assombrit. Il suffit de tendre la paupière inférieure pour vérifier que sa couleur est aussi claire que le reste du visage.
Le comblement par acide hyaluronique
Pour corriger les cernes creux, la médecine esthétique propose de les combler avec de l’acide hyaluronique faiblement réticulé et de faible calibre des molécules. On peut utiliser alors des aiguilles ultrafines Les injections qui se pratiquent en profondeur au niveau de l’os ne sont pas douloureuses mais elles peuvent laisser des bleus. Les résultats, très naturels, durent 1 an environ.
Les cernes bleus ou violets
Ils sont fréquents chez les personnes à peau fine car l’aspect bleuté vient tout simplement des petits vaisseaux sanguins que l’on aperçoit par transparence. Pour les faire disparaître, il faut dynamiser la circulation sanguine pour éviter la stagnation du sang au niveau des cernes et essayer d’épaissir la peau. Il existe plusieurs solutions pour les atténuer.
La carboxythérapie
Cette technique d’injection de gaz thermal a vu le jour dans les années 30 à la station thermale de Royat Chamalières qui l’utilise encore dans le traitement des artérites. Elle est reprise en Amérique du Sud puis en Italie dans des indications vasculaires et orthopédiques. Depuis quelques années, la médecine esthétique remplace le gaz thermal par du CO2 et l’emploie pour lutter contre la cellulite, le relâchement cutané et les cernes bleus et marron. La Carboxythérapie va innonder le cerne de CO2 qui se transformera immédiatement en O2; il y aura alors une formidable stimulation de la microcirculation et la stase veineuse disparaitra.
Zoom sur la technique et la séance
Cette technique peu invasive consiste à injecter par voie sous cutanée du dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique) à l’état gazeux. Inodore, incolore, il diffuse immédiatement dans le sang, les muscles et la peau entraînant une amélioration du métabolisme cellulaire. Concrètement, il booste les tissus en augmentant considérablement leur teneur en oxygène, tout stimulant la vasodilatation locale. Le débit sanguin s’accroît et la zone traitée est mieux irriguée.
La séance
Elle dure entre 20 et 30 minutes au cours desquelles on ne traite qu’une seule zone.
A l’aide d’un pistolet muni d’une aiguille très fine, on injecte une petite quantité de gaz, centimètre par centimètre. Sous l’effet du gaz, la peau gonfle un peu et rosit. Ce n’est pas réellement douloureux mais assez désagréable. L’injection est suivie de pétillements sous-cutanés et très rarement de bouffées de chaleur ou de frissons.
A la fin de la séance, il arrive que la zone soit gonflée pendant un quart d’heure environ, le temps que le gaz se résorbe. En revanche, des rougeurs aux points d’injection persistent parfois pendant 24 heures. Et personne n’est à l’abri de petits hématomes sur le dessous de l’oeil. Mais ils n’entraînent pas d’éviction sociale.
Il faut 5 séances en moyenne espacées de quelques jours à 1 semaine. Ces séances peuvent être couplées à des peelings légers à l’acide trichloroacétiques.
Les peelings légers à l’acide trichloracétique (TCA)
En éliminant les cellules cutanées de surface, ces peeling boostent le derme et l’épiderme qui s’épaississent à moyen et long terme atténuant ainsi la visibilité des vaisseaux bleutés. Les patients peuvent choisir entre une séance unique avec éviction sociale de 8 jours pulvérisation d’eau thermale et application de crèmes très hydratantes pendant toute la
semaine ou 4 séances à 15 jours d’intervalle sans éviction sociale, mais avec application de crème très émolliente sur la paupière inférieure. D’ans l’un et l’autre cas, les résultats qui se prolongent pendant 5 ans environ ne sont pas immédiats. En effet, il faut laisser le temps au peeling d’agir sur l’épaisseur du derme et de l’épiderme.
Bon à savoir
Pour atténuer naturellement vos cernes, essayez de bien dormir au moins une nuit par semaine. Modérez votre consommation de boissons alcoolisées, essayez de ne plus fumer et faites 1 heure d’exercice physique d’endurance, 3 fois par semaine. Pour renforcer votre épiderme et vos veines, forcez sur les fruits et légumes de saison et privilégiez les poissons au four ou grillés en éliminant les graisses et les sucres rapides. Vous pouvez également appliquer des soins cosmétiques à base d’actifs circulatoires et de substances anti-oxydantes destinés à renforcer le tonus des veines tout en tonifiant l’épiderme. Mais leur effet est des plus minimes
Les cernes marron ou bistre
Fréquents chez les personnes à peau mate et sombre, ils sont provoqués par une accumulation de mélanine (le pigment du bronzage) au niveau du cerne. Les crèmes dépigmentantes ne sont pas très efficaces, en revanche, la médecine esthétique propose deux grandes techniques.
Les peelings dépigmentants
Pour dépigmenter les peaux mates, il faut impérativement utiliser des peelings spécifiques qui ne risquent pas de provoquer une inflammation susceptible d’accentuer la pigmentation. Le cabinet médical Niel propose des peelings à l’acide phytique ou à l’acide azelaïque qui atténuent la production massive de mélanine au niveau du cerne. Comme les autres peelings, ils s’appliquent au coton tige, on laisse pauser pendant un laps de temps qui est fonction de la zone traitée et la profondeur à atteindre. Ensuite, on rince avant d’ appliquer une crème hydratante. Il faut 2 à 3 séances avant de voir une bonne atténuation de la couleur. Sachez qu’on ne pèle pas beaucoup avec ce type de peeling, la peau est juste un peu sèche. De ce fait, les rides sont plus marquées pendant quelques jours. On obtient une amélioration de longue durée. Cela dit, la survenue d’une inflammation pourra repigmenter la paupière inférieure. Il faut donc être vigilant eu égard des allergies saisonnières.
La carboxythérapie
Cette technique peu invasive consiste à injecter par voie sous cutanée du dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique) à l’état gazeux. Inodore, incolore, il diffuse immédiatement dans le sang, les muscles et la peau entraînant une amélioration du métabolisme cellulaire. Concrètement, il booste les tissus en augmentant considérablement leur teneur en oxygène, tout stimulant la vasodilatation locale. Le débit sanguin s’accroît et la zone traitée est mieux irriguée.
Zoom sur la séance
Elle dure entre 20 et 30 minutes au cours desquelles on ne traite qu’une seule zone.
A l’aide d’un pistolet muni d’une aiguille très fine, on injecte une petite quantité de gaz, centimètre par centimètre. Sous l’effet du gaz, la peau gonfle un peu et rosit. Ce n’est pas réellement douloureux mais assez désagréable. L’injection est suivie de pétillements sous-cutanés et très rarement de bouffées de chaleur ou de frissons.
A la fin de la séance, il arrive que la zone soit gonflée pendant un quart d’heure environ, le temps que le gaz se résorbe. En revanche, des rougeurs aux points d’injection persistent parfois pendant 24 heures. Et personne n’est à l’abri de petits hématomes sur le dessous de l’oeil. Mais ils n’entraînent pas d’éviction sociale.
Les résultats se voient dès la première séance, mais il est recommandé d’en prévoir 4 à 6. On obtient les meilleurs résultats avec 2 séances par semaine pendant 2 à 5 semaines.
Il est possible d’associer la carboxythérapie aux peelings dépigmentants pour un effet optimal.